Pourquoi le Comité de sauvegarde

Le blason de la ville - 18.2 ko

Le blason de la ville

Depuis quelques années les habitants du Village souhaitaient déjà la quiétude d’autrefois, car le Village qui est le symbole de St. LAURENT est à l’origine du développement actuel de la cité.

Effectivement, le Village était depuis quelques temps le théâtre de divergences entre les Laurentins de vieilles souches et les quelques ménages étrangers récemment implantés.

C’est ainsi que mécontents de la situation, malgré leur hospitalité traditionnelle, les anciens se sont groupés et ont transmis aux services compétents une lettre pour information de certains faits quotidiens et des démarches déjà entreprises c’est-à-dire : tapage nocturne, vols de clefs, dégradation des voitures, dépôt d’ordure sur la voie publique, inscriptions sur les façades, insultes, menaces, etc.

La situation se dégradant du fait des heurts répétés entre les diverses communautés dûs aux différents mode de vie et de culture., Début août 1970, une deuxième pétition a été adressée au Service Social d’Hygiène Départemental des Alpes Maritimes pour signaler en plus les faits précis suivants : ces familles proliférantes de travailleurs étrangers et acceptant au sein de leur logement d’autres occupants, en arrivent à vivre dans des conditions d’hygiène déplorable et dangereuse pour eux et le voisinage. (surpopulation dans les logements, manque d’un minimum d’hygiène, etc.).

Ses faits ayant été constatés par les Services d’Hygiène mais sans résultat positif, une troisième pétition a été adressée au Procureur de la République à Grasse en fin août 1970 pour lui signaler toutes les actions déjà entreprises.

Le résultat de toutes ses démarches s’avèrent négatives du fait de l’impossibilité d’intervenir par les divers services déjà sollicités, leur intervention ne pouvant avoir lieu que s’il y avait coups et blessures, menaces sans condition et le tout dûment constaté, etc.

Devant la déception générale des Laurentins suite aux résultats négatifs de toutes les actions entreprises et ne voyant aucune amélioration en 1971, à la demande de Monsieur René RAMELLA, une lettre a été adressée à Monsieur le Maire de St Laurent du Var, ayant comme objectif de créer une commission afin d’examiner les problèmes rencontrés et de faire toutes suggestions utiles sur les démarches à envisager.

Après approbation, cette commission a été composée avec :

Représentants du Conseil Municipal :
Madame Marcelle DEGL’INOCENTI et Messieurs : Jean ARNAUD – Marcel FERRI – Claude MARCONNET – Gabriel FERRER – Pierre MALLAUSSENA – André PAMPINI – Pierre ROBIN.

Représentant du Village :
Mesdames : Veuve CAUVINI – Josette LAYET et Messieurs Célestin BASSO – Clément BELLISSIME – Jean Louis MARI – Léonard MAUREL – René RAMELLA.

Conclusions de cette commission :

En attendant que la ville soie dotée d’un service de police à l’échelle de ses besoins, Monsieur le Maire souligna qu’il s’emploierait à obtenir qu’une action psychologique devait être entreprise dans l’immédiat, à savoir :

-  Faire une étude sur les problèmes de la circulation et stationnement dans le Village.

-  Faire l’inventaire des immeubles non raccordés à l’égout et des locaux insalubres pour lequel les services d’hygiène seraient demandés.

-  Faire un recensement complet de la population étrangère installée dans cette partie de l’agglomération et une enquête sur les conditions de vie.

-  La commission se préoccuperait également de l’embellissement de la Vieille Cité.

Après plusieurs réunions en Mairie, et les problèmes grandissants, c’est en Juillet 1974 que fut proposé aux villageois de participer activement de plus près aux problèmes et créer une association.

La première réunion eu lieu le 27 Novembre 1974, sous la présence de Monsieur le Maire pour statuer sur l’appellation, le but, la composition du bureau de l’association et ensuite déterminer les statuts et divers objectifs à traiter.

Propos recueillis auprès de monsieur René RAMMELLA, Président fondateur.