Les pastrouillères
Entre temps, la nouvelle prenant de l’ampleur, surtout à cause de notre Pastroulhièra du village, car si vous aviez besoin de savoir quelque chose, même si ça n’avait pas encore eu lieu, elle, elle le savait déjà !
Venant de la Rue de la Pompe, ne sachant parler que dans sa langue maternelle, le Patois du pays, elle sait vous raconter les histoires comme personne ne le fait et elle arrive même à tenir le Bouchin plus d’une heure sans que vous placiez une parole et des fois pour vous dire que, même si vous n’avez rien à dire, il ne faut pas avoir peur d’en parler. Aussi, comme elle se fait un immense plaisir à raconter les histoires, je la garde à mes cotés pour vous interpréter en Patois la suite de cette présentation.
L’autre, de la Rue des Gueyeurs, qui malgré sa jeunesse, mais qui n’en perd pas une pour apprendre à Causer, comme le disent les gens qui vienne de loin, ceux qui habitent juste après Valence, car elle, elle a eu la chance d’aller longtemps à l’école. Jalouses, les mauvaises langues disent que c’est à cause qu’elle n’était pas forte, mais n’empêche qu’elle parle toujours bien aussi comme toutes les deux se font un plaisir à raconter les histoires, je vous laisse en leur compagnie pour vous raconter la suite de cet événement